En Turquie ,le premier ministre turc Ahmet Davutoglu vient de confirmer qu'il ne briguerait pas un nouveau mandat lors d'un congrès extraordinaire de son parti islamo-conservateur , l'AKP, convoqué le 22 mai prochain .
Il a remis sa démission au président Recep Tayyip Erdogan qui l'a acceptée.
Ahmet Davutoglu (Davoutorlou) avait déjà exprimé des divergences avec la ligne du président, notamment sur l'emprisonnement des journalistes .
Avec son départ , le président Erdogan pourra continuer d'appliquer des mesures destinées à se donner plus de pouvoirs encore . Bien sûr le Premier ministre Davutoglu n'avait pu empêcher les arrestations de journalistes , de juges, de policiers.
Mais il était la "vitrine" démocratique du régime , l'homme avec lequel la chancelière Merkel pouvait parler.
L'opposition a dénoncé une "révolution de palais" présentée comme un simple remaniement interne au parti islamo-conservateur l'AKP.
Il n'est d'ailleurs pas exclu, qu'après le 22 Mai , Ahmet Davutoglu , puisse incarner une ligne plus "démocratique" et présentable aux yeux de l'opinion occidentale ,des Européens et des Américains, en réserve ,en quelque sorte, de la république turque.
source : conférence de presse au siège du Parti de la justice et développement (AKP)